La Pacification De Fallujah !

Publié le par spiritual whisper

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  Loin d’être une métropole, Falouja a plutôt l’air d’un village endormi. Ceci dit, son histoire n’est pas du tout récente. Comme son nom l’indique, l’origine de cette ville remonte à l’époque babylonienne. Fallujah veut dire en assyrien la division. Il parait que son emplacement a proximité d’un endroit ou l’Euphrate se divisait en deux rivière, explique la raison pour laquelle la ville avait pris ce nom.

  Conformément à leurs prévisions, les américains ont effectivement été reçus par des fleurs. Cela à la condition prés, que les charges explosives soient considérées comme étant des fleurs ! Suivant cette hypothèse, Fallujah serait entre toutes les villes irakiennes, celle qui a de loin, lancé le plus de fleurs aux américains ! L’état majore des forces d’occupation se lancinait dans l’attente d’un prétexte qui justifierait l’avènement d’une opération d’envergure dans cette ville. Ce prétexte leur sera fourni sans autres formes de délais. Une patrouille des black waters tombera dans une embuscade, à l’intérieur de Fallujah. C’était l’occasion rêvée. Les quatre membres de la patrouille succomberont à l’explosion de leur véhicule. La foule aux abois, découvrira des cadavres calcinés dans la voiture des mercenaires! La conscience collective avait accumulé beaucoup de souffrance, depuis les bombardements aveugles subis lors des deux guerres du golf. Il y’ avait là à porté de la mains un défouloir pour tous ces âmes lésées. Les cadavres des quatre malheureux vont être mutilées, traînées dans les rues puis suspendues à l'un des ponts de la ville.

   Au lieu de procéder à l’arrestation des coupables, les américains vont recourir à une technique classique. Cette technique ressemble étrangement a celle utilisée par la cavalerie, à l’endroit des tribus amérindiennes à l’époque du far west. Les américains vont adresser un ultimatum aux habitants de la ville dans les règles de l’art. Il a été recommandé à « Fallujah » de livrer les coupables, sinon elle sera soumise à un bombardement intensif. A noter qu’il n’y avait dans la ville aucune autorité habilitée à mener une enquête ou éventuellement arrêter les coupables ; d’autant plus que les habitants n’étaient pas du tout motivés pour collaborer avec les occupants. La deuxième clause de l’ultimatum allait donc être appliquée.

  Les américains vont s’y prendre à deux reprises. La première tentative se soldera par un échec ! A moins de raser la ville et de tuer ses habitants, il n’y avait aucune chance pour l’infanterie de pénétrer dans la ville assiégée sans avoir à payer un pris élevé en vies humaines. Cette perspective peu réjouissante poussera l’armée de l’oncle Sam à ajourner ses projets jusqu'à nouvel ordre. L’état majore de la coalition va trouver une sortie honorables en annonçant un cessé le feu unilatéral. Elle négociera aussi la mise en place d’un gouverneur. Il s’avérera qu’il s’agissait d’un ancien général de l’armé de Saddam. Ceci dit la ville avait subi un désastre dans tout les sens du terme. Des pattés de maisons entières ont été réduit à l’état de décombre et des centaines de victimes civiles ont été tuées. Les rues étaient jonchées de cadavres, ainsi livré aux chiens errants!

  Loin de s’avouer vaincus, les américains vont préparer une deuxième offensive, qui cette fois ci va être extrêmement sanglante ! Il fallait a tout prix récupérer le peu de prestige qui restait a leur armée. Les américains vont revenir à la rescousse avec des méthodes expéditives ! Des armes terrifiantes vont être employées, notamment le MARK77 un explosif similaire au napalm ; des bombes à fragmentation et le phosphore blanc : une arme chimique extrêmement meurtrière. Le phosphore blanc a la caractéristique d’anéantir toute forme de vie dans un périmètre assez conséquent. Sa capacité particulière est de brûler de l’intérieur celui qui le respire. Aucun masque ne peut prémunir contre le danger de ce gaze meurtrier.

   Ainsi les américains gagneront la batail de Falouja, en brûlant vifs les résistants en plus des civils qui ont eu le malheur de rester dans la ville ! Plus tard, la ville conquise sera livrée aux mélisses chiites. Ceux ci finaliseront le travail des bombardiers américains, en pillant les maisons qui sont restées debout et en achevant les blessés. Des témoins de tout bords rapportent des atrocités difficiles à imaginer, comme cette partie de foot dans laquelle le ballon n’était autre que l’enfant de l’un des chefs de la résistance ; il avait un an et demi !!

  Il a aussi été rapporté des nouvelle relatant l’incomparable courage des résistants, comme l'atteste le cas d’un (ou plusieurs) homme qui continua à tirer sur les militaires américains alors que l’immeuble depuis lequel il tirait avait subi deux raids aériens et avait reçu 35 obus d’artillerie de 155 mm, 10 obus de char de 120 mm ainsi que 30 000 projectiles tirés par des armes légères. Son action a bloqué la progression d’une compagnie de 150 Marines pendant une journée entière ! En revanche, un soldat américain ; policier dans le civile, a perpétré une tuerie a lui seul. Il avait trucidé 37 irakiens en une seule journée.

  Après tout, Les américains ne faisaient que leur travail ! Ils s’étaient proclamés protecteurs des irakiens ! Quelle chance pour ces derniers!! Quand les J-I auront fini de les protéger ils en auront exterminé quelques millions et en auront rendu infirme un nombre équivalent!

 

Publié dans Méditation

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